13. O. Redon, L'oeil comme un ballon: bizarre se dirige vers l'Infini, 1882, dall'album A' Edgar A. Poe, Parigi, Bibliothèque Nationale, Cabinet des Estampes.

 

14. O. Redon, Homme à la fenétre, s.d., collezione privata.

«Ils sont l'extremité visible des cercles noirs. Ils marquent la transition de notre réalité à une autre. Ils semblent appartenir à ce commencement d'étres terribles que le songeur entrevoit confusément par le soupirail de la nuit» {H. 440). Hugo con queste parole si riferisce alla piovra, l'odioso animale che afferra Gilliatt nella cripta rocciosa, comparendo improvvisamente dal buio. I mostri di Redon le sono consanguinei, loro padre è il Caos e loro madre la Notte; figli dell'indistinto e dell'oscurità, essi ne sono l'epifania e l'evidenza dell'interrogativo irrisolto sulla vita: «Toute béte mauvaise, comme toute intelligence perverse, est sphynx. Sphynx terrible proposant l'énigme terrible. L'énigme du mal» (H. 441 ). Redon è un contemplatore, come Gilliatt; c'è chi fugge al cospetto della notte, chi trema, chi s'abatte; l'uomo difronte all'Inconnu «il se demande ce que c'est, il tremble, il l'ignore; parfois aussi il veut aller. Aller où? Là» (H. 370). È l'inizio dell'analisi delle tenebre: «Pas de fatigue comparable à cet examen des ténèbres. Aucun lieu définitif où poser l'esprit [ . . . ] . L'entre-croisement des solutions contradictoires, [ . . . ] une promiscuité insondable qui fait que la minéralisation végète, que la végétation vit, que la pensée pèse, que l'amour rayonne et que la gravitation aime; [ . . . ] l'entrevue ébauchant l'ignoré; la simultanéité cosmique en pleine apparition, non pour le regard, mais pour l'intelligence, dans le grand espace indistinct; l'invisible devenu vision. C'est l'Ombre. L'homme est là-dessous» ( H. 372-73 ). Il contemplatore, l'uomo solitario in presenza delle «révélations involontaires» che «sortent des pores de la création [ . . . ] devient, souvent sans avoir conscience un philosophe naturel» (H. 373) (fig. 1); scopre che l'oscurità è abitata, che «il y a la sève dans les globes, la lumière hors des globes, l'atome errant, les germes épars» (H. 373); individua «un mécanisme une fois pour toutes, des souffles de sphères en fuite, des roues qu'on sent tourner» (H. 373) 30 (fig. 4); coglie l'intima partecipazione alle leggi dell'universo: «l'univers pend; rien ne tombe. Le déplacement incessant et démesuré s'opère sans accident et sans fracture. L'homme participe à ce mouvement de translation et, la quantité d'oscillation qu'il subit, il l'appelle la destinée [ . . . ] Les engranages en mouvement continuent, sans répondre à l'homme, leur révolution impassible. Le ciel étoilé est une vision de roues, de balanciers et de contrepoids. C'est la contemplation supréme, doublée de la supréme méditation» (H. 375)31; scopre che già «les fleurs ont conscience de ce mouvement énorme» (H. 374) e che Il y eut peut-étre une vision première essayée dans la fleur (fig. 16).

 


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